dimanche 11 avril 2010

Compte rendu : le conférence de Wendelin Werner


Le 21 janvier 2010, le mathématicien et ancien élève du lycée Hoche, Wendelin Werner, a rempli l'amphithéâtre du lycée pour sa conférence Que cherche un chercheur en mathématiques ? - question que les non-scientifiques, comme moi, se posent souvent.

Le parcours de M. Werner est intimidant. En août 2006, il obtient en effet la médaille Fields, équivalent du prix Nobel en mathématiques, décerné tous les quatre ans à quatre mathématiciens de moins de 40 ans. Il est aujourd'hui professeur à l’Université d'Orsay et à l'ENS, et membre de l'Académie des Sciences.

Ce mathématicien mondialement reconnu a eu pour objectif de nous démontrer combien faire des mathématiques était humain et personnel. Il évoque ses passions enfantines et affirme que celles-ci ont conditionnées son attrait pour sa matière : l'équipe de Saint Etienne et les commentateurs sportifs, les jeux de sociétés, Pacman et autres prémices des jeux vidéos, l'astronomie et les randonnées à vélo.

Les choses se corsent quand M. Werner enchaine sur le mouvement brownien, sujet de sa thèse, et le théorème de Reiman, alors que je me suis arrêtée à celui de Pythagore. J'ai quelques difficultés à comprendre les notions mathématiques qui sont exposées, ou à percevoir leur lien avec Thierry Roland et je ne semble pas être la seule.

Notre conférencier a cependant réussi à captiver son auditoire : il nous a permis d'appréhender les mathématiques comme une distraction, un amusement, un moyen de s'évader et de s'accomplir. Il a également évoqué, non sans émotion, les différentes rencontres de confrères de tous les horizons, devenus avec le temps et au fil de leurs travaux des amis, apportant alors toute la dimension humaine à cette matière apparemment si abstraite.

Et si je n'ai pas totalement saisi le but poursuivi par un mathématicien, j'ai perçu le sens de jeu et d'accomplissement, nécessaires à tout art, et finalement applicables à ces sciences apparaissant, de l'extérieur, inaccessibles.

Clarisse Andry.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire